An icon of modern architecture sets the stage for a new collection paired with best sellers Une icône de l'architecture moderne sert de toile de fond à une nouvelle collection assortie de best-sellers.
Une architecture exceptionnelle peut magnifier n’importe quelle occasion. C'est le cas de la série de clichés envoûtants capturés par le photographe et DJ Myles Hendrik à l’intérieur et autour de la Maison Garcia, une icône moderniste de l'architecte John Lautner située dans les collines d'Hollywood. Lesgéométries spectaculaires, le design rétro-futuriste et l'illustre histoire de cette maison en font une destination architecturale d’envergure mondiale. Avec sa personnalité théâtrale innée, elle est perchée à 18 m au-dessus d'un canyon et imprègne de son aura quiconque y pénètre.
Avec la Maison Garcia en arrière-plan, il porte des MP-2 avec un clip.
Un monument de Los Angeles conçu en 1962 par le célèbre architecte John Lautner.
Les photos du film d'Hendrik donnent un aperçu de ce lieu étonnant. Pour véritablement comprendre la Maison Garcia, il faut revenir en 1962. Lautner a construit cette maison peu conventionnelle pour le compositeur hollywoodien et célèbre musicien de jazz, Russell Garcia. Il a placé la maison en forme d'amande sur des caissons angulaires en acier de sorte qu'aucune partie de la structure centrale ne touche le sol.
Lautner a émaillé de baies vitrées la façade sous le toit parabolique. Dans l’ensemble, cette maison ressemble à un vaisseau venu du futur qui aurait atterri sur une falaise.
L'escalier en colimaçon, les sols en terrazzo et les murs en pierre de lave sont d'origine.
Reflétant la voûte iconique de la Maison Garcia, le clip Gregory Peck révèle une esthétique vintage.
Depuis qu'elle a accueilli la famille Garcia, la résidence a figuré dans différents films hollywoodiens et reçu des invités de marque. Au fil du temps, elle est tombée en désuétude. Un propriétaire a même supprimé dans les années 80 de nombreux éléments intérieurs d'origine, ne laissant qu'un porte-brosse à dents, un dérouleur à papier toilette et l'évier de la cuisine. En 2002, John McIlwee, directeur d'une entreprise de divertissement, et son mari Bill Damaschke, producteur à Broadway, ont acheté la maison à l'acteur et réalisateur Vincent Gallo, qui leur a dit que cela changerait leur vie.
Les montures optiques intemporelles, Ahmya et Carling, photographiées dans le salon.
Les Altair en Brushed Gold + Teal Polar portées au bord de la piscine.
« Cette maison a changé nos vies d'une manière que nous n'aurions jamais pu imaginer », avoue McIlwee, « en commençant par notre épanouissement personnel jusqu’à nos échanges avec les personnes ». Gallo a offert au couple les plans originaux de la maison avec lesquels ils ont essayé de la restaurer pour lui redonner son lustre d'antan. En outre, McIlwee a rejoint le conseil d'administration de la Fondation John Lautner (où il est le seul propriétaire d’une maison Lautner). Avec l'aide du cabinet d'architecture Marmol Radziner, de l'architecte d'intérieur Darren Brown et de l’éco-concepteur Josh Sharp, le couple a consacré des années à la Maison Garcia, tout en vivant avec elle, en agissant essentiellement en tant que gardiens de son design d’origine. « D’après la philosophie architecturale de Lautner, si l’avenir offre de meilleures technologies, il faut changer les choses et les améliorer », explique McIlwee. « Nous avons pu faire ce qui était à faire mais, à part le mobilier, la maison est restée fidèle à ses origines ». En 2008, le couple a ajouté une piscine, qui faisait initialement partie du projet de Lautner. Sa forme reflète celle de la maison, et sa position implique de traverser la propriété et de s'engager dans le magnifique relief.
Le mobilier de la maison a été soigneusement choisi, notamment les chaises de salle à manger Saporiti datant de 1974.
Le ton doré du clip vintage O'Malley s'accorde avec les tons chauds du bois de la maison.
« La maison dégage deux sentiments sans équivoque : une sensation très glamour, sexy et sophistiquée, et une sensation très californienne, “ je ne fais qu'un avec la nature ” », explique M. McIlwee. « John Lautner était maître dans l’art d’intégrer les espaces intérieurs et extérieurs. Dans notre maison, il faut sortir de la chambre et passer par l'extérieur pour aller chercher son café dans le salon le matin. C'est couvert et c'est Los Angeles, donc il fait beau. Pourtant Lautner nous donne l'opportunité de ne faire qu'un avec l'environnement ». Au crépuscule, tout le canyon devient bleu vif puis la nuit tombe des deux côtés vitrés de la maison.
McIlwee et Damaschke ont commencé à rafraîchir l’intérieur en 2018, en apportant une touche de la fin des années 80 et du début des années 90 au design intérieur et à la décoration. « Il a été possible de modifier le design sans altérer l'intégrité de la structure », explique M. McIlwee. Une collection impeccable d'œuvres d'art et de meubles agrémente l'espace, dialoguant avec des éléments de décor tels que le sol en terrazzo et l'escalier en spirale.
« À Los Angeles, les monuments ce sont ces maisons », poursuit McIlwee. « J'ai le sentiment qu’il est de mon devoir de la partager avec les personnes. Cette maison nous a encouragés à poursuivre l'éducation des autres. Elle se visite comme un musée et est ouverte aux étudiants. Des partenariats comme celui avec Oliver Peoples contribuent à faire avancer la cause de l'architecture et du design ». Au-delà de leurs origines californiennes communes, Oliver Peoples et la Maison Garcia sont liés par des détails tels que le verre, les verres de lunettes, les caissons en métal, les branches en titane etc. Bien sûr, l’un comme l’autre étaient considérés comme modernes lors de leur lancement et sont toujours d’actualité aujourd’hui. « C’est un état d’esprit », affirme McIlwee. « Je me sens inspiré lorsque je suis dans la maison ». Qu'on la découvre en personne ou à travers l'objectif d'Hendrik, la Maison Garcia est un monument architectural unique en son genre.
La maison est entourée d'une verdure luxuriante comprenant des agaves, des cactus et des plantes grasses.
Les TK-3 en Brushed Gold avec des verres Yellow Wash arborent un look cool et désinvolte.
Texte: David Graver
PHOTOS: Myles Hendrik